12.3.07

Le syndic de faillite prend congé de ses administrés

Il aurait été étonnant que l'antilibéral en chef, dans son discours d'adieu, ne lance pas un coup de griffe aux partisans de la liberté :
De même, il serait immoral et dangereux de laisser, sous l'effet d'un libéralisme sans frein, se creuser le fossé entre une partie du monde de plus en plus riche et des milliards d'hommes, de femmes et d'enfants abandonnés à la misère et au désespoir. (JC, le 11 mars 2007, dans la petite lucarne)
"Immoral et dangereux", a-t-il dit ? J'aurais pensé que de tels termes s'appliquaient d'abord à la politique. Quoi qu'il en soit, le futur ex reprend la vieille antienne collectiviste selon quoi la liberté crée la pauvreté, alors que c'est bien la contrainte qui crée la pauvreté, et la liberté la richesse. Il suffit de regarder comment on vit dans les pays où sévit (ou a sévi) un étatisme sans frein.

Traduction en français du discours chirakien : il faut que le système étatique soviétoïde continue à exister, à prélever sa dîme, et à assister les gens, tout en les laissant le plus possible dans "la misère et le désespoir", qui sont des alibis rêvés pour nous, les étatistes. Ce n'est pas le libéralisme qui permet le développement, c'est l'Etat paternel, puisque c'est lui qui vous permet de vivre sous son ombre tutélaire, et que c'est à lui que vous devez tout.

Puisque je vous le dis, bande de caves. Payez, laissez-vous faire et laissez-nous faire !

Aucun commentaire: